Journal Graphique N°08 | André Saraiva x Airbnb
Arrivée monumentale
Une fresque en céramique, posée directement sur la façade, illumine la rue et donne le ton. Ici, tout est à son image : les boîtes d’allumettes, la vaisselle, la moquette… chaque détail porte sa patte. Un univers total, à la fois exubérant et poétique, dans lequel on plonge avec délice.
Dressés
pour créer
Le couvert est dressé. Au menu du jour : Posca, bombe de peinture et feuilles XXL.
Autour de la table, on échange sur son personnage mythique tandis qu’André nous livre ses secrets pour lui donner vie. Le trait doit être rapide, franc et essentiel, sans oublier ces petits détails qui font tout : les chaussures lacées, les cheveux au vent, le chapeau haut de forme.
Il nous rappelle que ce personnage est né dans la rue, bien avant de s’inviter sur les murs des galeries.
On évoque les années 90, l’époque où ses signatures proliféraient dans tout Paris.
André partage sa vision de la typographie comme langage du graffiti, cette écriture urbaine qui raconte la ville autrement.
Dans le graffiti, la vitesse d’exécution est primordiale, question de survie artistique… et parfois juridique !
Portons un toast
C’est Iris, la wine director manager de l’hôtel, qui prend le relais. Elle nous fait découvrir une superbe sélection de vins, choisis avec passion, et nous guide selon nos goûts. On trinque, on partage une planche de fromages, sans Époisses (my heart hurts), mais parfaitement accordée.
L’Hôtel Grand Amour abrite un restaurant remarquable, et une carte des vins soigneusement sourcée. Iris confie qu’elle parcourt la France à la rencontre des vignerons et des domaines, naturellement, je l’attends de pied ferme en Bourgogne !
Les verres se remplissent, la glace se brise, et la conversation devient intime. Avec André, on parle de nos métiers, du monde de la nuit, de voyages, d’expériences… et de projets à venir. On murmure même que de belles collaborations se préparent. Ensemble, on revisite les nombreuses collaborations qu’il a déjà signées, de la mode à l’hôtellerie, en passant par l’art de rue.
L’amour gravé sur une banquette arrière…
Si tu lis ces lignes, cher chauffeur : désolé… et merci pour le trajet.

